📚 Les ambitieuses de l’Âge d’Or, tome 1 : Du pacte au scandale – Maya Rodale
Je vous propose aujourd’hui la chronique d’une romance historique que j’ai lu il y a quelques mois et que j’avais beaucoup apprécié : Du pacte au scandale de Maya Rodale, tome 1 de la trilogie de romances historiques Les ambitieuses de l’Âge d’Or.
New York, 1895
J’y consens. Adeline regrette déjà son imprudence. Elle vient d’accepter de revoir le séduisant duc de Kingston pour l’aider à trouver la sublime héritière qu’il recherche. En retour, leur accord lui permettra d’accompagner le duc à des réceptions mondaines pour promouvoir ses créations de mode. Un tremplin inespéré pour lancer sa propre affaire à New York et devenir une femme d’affaires accomplie. Une femme moderne à l’extrême opposé du monde traditionnel auquel appartient le duc…
📌 Genre : romance historique
📘 Édition poche : Harlequin (2020) – 352 pages – ISBN : 2280429500
💻 Édition numérique : Harlequin (2020) – ISBN : 9782280440073
Du pacte au scandale : ce que j’en ai pensé
Nous sommes à la fin du 19ème siècle, à New York. Adeline est une jeune couturière pleine d’idée pour des robes innovantes, modernes, avec des poches. Mais sa créativité est malheureusement bridée par sa patronne, assez traditionnelle. Et, venant des quartiers pauvres, elle n’a clairement pas les moyens d’ouvrir sa propre boutique.
Le duc de Kingston est quant à lui pris à la gorge car ses domaines anglais tombent en décrépitude car il n’a plus les moyens de les assumer. Sans parler de sa mère et ses sœurs qui dépensent sans compter dans la mode. Il va donc « s’envoler » (entre guillemets car l’aviation n’était qu’à ses balbutiements) pour New York pour trouver une riche héritière avec laquelle se marier et ainsi récupérer sa dot et plus tard son héritage.
Ces deux-là vont littéralement tomber l’un sur l’autre lors d’une collision malencontreuse. Le courant passe très bien entre eux, mais Adeline ne veut pas d’un mari et Kingston a besoin d’une femme riche. Néanmoins, un accord sera trouver. Adeline conseillera le duc sur les héritières disponibles sur le « marché du mariage », et le duc invitera Adeline à sortir afin qu’elle montre au public ses créations.
En soi, l’histoire en elle-même est somme toute assez classique : un duc qui se sent obliger de se trouver une riche héritière dans le bu de remplir les caisses du duché, et ainsi réparer les propriétés, payer son personnel et permettre à ses sœurs de faire des mariages d’amour. Mais j’ai trouvé que cette romance avait quelque chose en plus. En effet, le fait qu’elle se passe à New York à la toute fin du XIXème siècle apporte une touche d’originalité.
Nous avons ici un choc entre deux mondes diamétralement opposés : celui du duc, traditionnel et ultra rigide, et celui du Nouveau Monde, où la richesse se fait grâce à l’ambition et aux affaires (immobilier, chemin de fer…), et où la modernité prend beaucoup de place. Kingston fait en effet assez « tache » dans cette nouvelle ville régie par d’autres règles. On voit également l’émergence de courants féministes, menés par des femmes qui se veulent indépendantes et veulent donner des chances à des femmes qui n’en ont pas. Sous les traits d’une romance historique, ce roman est finalement plutôt moderne, par les idées qu’il transmet.
J’ai beaucoup aimé les personnages de Adeline et Kingston, qui possèdent tous deux de belles valeurs, bien que différentes. Adeline est indépendante, créative et ouverte d’esprit, tandis que Kingston a un grand sens de l’honneur et du sacrifice. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, comme Rose et Rachel, deux amies couturières d’Adeline, ou Miss Burnett, une héritière travaillant secrètement pour la défense des femmes.
— Une robe n’est jamais « juste une robe », répondit Adeline. Au départ, c’est un vêtement qui sert à se couvrir et à se protéger des éléments, c’est vrai. Mais une robe peut aussi être magique. Elle peut aider une femme à se sentir audacieuse et sûre d’elle afin de conquérir le monde, comme toutes les femmes devraient le faire, selon moi. Ce peut être une armure qui la protège des regards trop appuyés – ou des maris éventuels. Ou bien la protection dont elle a besoin pour affronter le monde. Tel est le pouvoir d’une robe.
La romance est bien menée et se veut assez soft finalement (pas beaucoup de scènes intimes détaillées, contrairement à d’autres romances historiques que j’ai pu lire). Adeline et Kingston ne peuvent pas être ensemble mais on sent qu’ils sont irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Et jusqu’au bout, on se demande de quelle manière l’histoire pourra bien se finir pour eux.
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C’est le premier roman de Maya Rodale que je lisais et j’ai bien envie de vous dire que ce ne sera pas le dernier. J’ai en effet vu qu’il y avait deux autres tomes dans cette saga (avec d’autres héros / héroïnes), toujours à New York à la même époque donc je suis franchement intéressée.
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