📚 Le Miroir des Buissier-Maubrun – Philippe Laperrouse ⭐⭐⭐⭐⭐
Hello ! Nouvelle chronique aujourd’hui, cette fois-ci sur un roman que m’a envoyé la maison d’auto-édition Librinova : Le Miroir des Buissier-Maubrun de Philippe Laperrouse. Pour une fois, on n’est pas dans de la fantasy mais j’avoue que la quatrième de couverture de ce livre m’avait intriguée.

De cette position, le miroir sera pendant un siècle le témoin privilégié de l’histoire de la maisonnée dont une grande partie se déroulera devant lui. Il observera ainsi les aventures de trois générations de Buissier-Maubrun.
Amédée Buissier-Maubrun sera le personnage principal de cette saga. Autour de lui se développera le roman de la famille qui se heurtera aux vicissitudes de la grande Histoire.
Mon avis sur « Le Miroir des Buissier-Maubrun » de Philippe Laperrouse
Le Miroir des Buissier-Maubrun est une saga familiale qui retrace la vie de quatre générations et plus particulièrement celle de Amédée, de la deuxième génération. On le suivra en effet de sa naissance en 1891 jusqu’à sa mort en 1982, le tout avec le point de vue du miroir qui trône dans la pièce principale de la demeure.
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Vu que c’est un roman assez court (158 pages pour un siècle), j’avais un peu peur au début de ne pas réussir à bien rentrer dans l’histoire et de ne pas m’attacher aux personnages. Forcément, leurs caractères ne sont pas décrits comme dans un roman 3x plus long, on pourrait donc se sentir moins impliqué. Mais finalement, ça ne m’a pas du tout empêchée de m’attacher aux différents personnages, d’autant plus qu’ils traversent les évènements marquants du XXème siècle, tels que :
- les deux Guerres Mondiales (avec notamment l’occupation de la demeure par l’ennemi allemand)
- l’arrivée de l’automobile 🚕
- le développement de la télévision 📺
- la crue de la Seine en 1910
- le droit de vote des femmes
- les évènements de mai 68
- etc…

On y voit également l’évolution des mentalités, qui sont assez conservatrices au début avec la 1ère génération (du genre femme à la maison), puis deviennent progressistes au fur et à mesure que les décennies passent, avec notamment l’émancipation des femmes.
Le fait que ce soit le miroir qui raconte l’histoire apporte une petite touche d’originalité, car forcément, il n’est pas au courant de ce qu’il se passe en dehors de sa pièce, et peut donc seulement reconstitué les faits à partir de paroles, de la radio ou de la télévision. J’ai trouvé cette manière de narrer vraiment intéressante.
Amélie s’acharna encore dans son projet. Le jour de Noël 1923, lorsqu’elle parla mariage à Éléonore devant moi, je sentis comme un froid dans le regard émeraude de la jeune fille. L’insistance de sa mère commençait à l’indisposer. Elle regimba fortement. Il n’était pas question qu’elle s’unisse à n’importe qui, contrainte et forcée. Les coutumes de l’autre siècle n’avaient plus cours.
Je ne m’attendais pas à grand chose quand j’ai commencé ce petit roman mais je ne suis vraiment pas déçue. Si vous aimez l’histoire de France racontée d’une manière non scolaire, je pense que ce livre pourrait vous plaire.


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