📚 Quatre, tome 1 : Les médaillons oubliés – Mariane Gahengi ⭐⭐⭐⭐
Nouvelle chronique livresque sur le blog. Je les enchaine ces temps-ci, mais j’ai tellement de retard à rattraper 😂 Aujourd’hui, je voulais vous parler du deuxième roman que j’ai pu recevoir via le site Simplement : Les médaillons oubliés de Mariane Gahengi, premier tome de la saga fantasy Quatre. L’autrice m’a en effet proposé de me l’envoyer pour le lire et donné mon avis. C’est un roman qu’elle a co-écrit avec sa fille (pour le plan du livre), et qui contient des illustrations de son frère.
Vous y découvrirez Manica, l’oracle assigné à la Terre par les quatre Mères et Pères Fondateurs de l’humanité. L’histoire fantasy qui vous est contée est celle de quatre orphelins, issus des quatre coins du monde. Ces derniers voient leur existence bouleversée lors de leur vingt et unième anniversaire, un quatre avril à minuit. Manica a mauvais caractère et est bougonne, mais elle veille avec bonté sur ses quatre jeunes protégés. Kaambe, savant exilé en Russie, Manu, policier aguerri, Manica et Quetzal, sa fidèle camarade, accompagnent Rashele, Dyane, Side et Tim dans leur quête pour retrouver les médaillons oubliés et ainsi déjouer la perfidie du malveillant Vleid. Les péripéties de nos quatre héros vous feront voyager à travers le monde dans des endroits oubliés de l’homme.
Mon avis sur « Les médaillons oubliés » de Mariane Gahengi
L’histoire se passe dans un monde qui pourrait être le nôtre, si ce n’est qu’il y a 21 ans, le 4 avril à minuit, une éclipse planétaire a tué des millions (milliards ?) de personnes et a donné des pouvoirs à la population restante. Ce jour-là, quatre enfants nés en même temps sont devenus orphelins : Rashele (Française), Side (Egyptien), Dyane (Mexicaine) et Tim (Cambodge). Ils ne peuvent pas se connaître mais rêvent tous de la même chose la nuit. Un autre de leurs points communs : une unique tourterelle qui passe de l’un à l’autre.
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Grâce à la doyenne Manica qui les réunit, ils se voient attribuer une mission : retrouver quatre médaillons oubliés de tous (du moins de presque tous), créés par les Mères et les Pères Fondateurs, qui auraient, selon la légende, séparer le continent unique Pangée et créer les êtres humains. Ces quatre jeunes ne seront pas les seuls à rechercher les médaillons, censés sauver l’humanité, car une mystérieuse société malveillante (la SSH) fera tout pour mettre la main dessus, y compris à tuer. S’ensuit une course contre la montre pour retrouver ces fameux médaillons. Les quatre jeunes seront en effet poursuivi par la police mais aussi par la SSH. Je ne vous en dis pas plus.
J’ai apprécié la fluidité de l’écriture de l’autrice. On est vite immergé dans l’intrigue et les descriptions des lieux, ainsi que les illustrations (faites par le fils de l’autrice) nous permettent de bien nous imaginer l’aventure. En plus, les jeunes doivent résoudre pas mal d’énigmes, on les suit donc dans leurs réflexions.
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Je pense qu’il y a eu aussi en amont un travail de recherche en vue de l’écriture de ce livre. Déjà par rapport aux différents lieux qu’on visite (Egypte, Saint Petersbourg, Pompei, Bali etc….). Même si le roman est assez petit (120 pages), l’autrice prend le temps de décrire un minimum les lieux dans lesquels on arrive et ce n’est pas négligeable. J’imagine que l’autrice a également fait des recherches concernant les mythes et légendes car ce roman en est truffé. On retrouve par exemple les animaux-totems, qui avaient une grande signification par le passé (chouette 🦉 pour la sagesse, lion 🦁 pour la justice, mouette pour l’ingéniosité, tourterelle pour la pureté de l’âme).
Je noterais tout de même deux petits points qui m’ont un peu dérangés. Tout d’abord, j’ai trouvé que les quatre résolvaient les énigmes avec une facilité déconcertante, tout était trop facile, y compris la délivrance d’un des leurs qui s’est fait kidnappé. J’aurais bien aimé un peu plus de difficulté dans leur quête.
Trois autres personnes entrent chacune par une voûte, s’arrêtent et attendent également en haut des marches, le regard dirigé vers Rashele. À sa droite, un homme barbu de taille moyenne, aux yeux noirs et à la peau cuivrée, coiffé d’une plume d’autruche, et en tunique rouge et bleu, a la main posée sur la tête d’un lion assis à ses pieds attendant le signal de son maître.
Le second point (minime) concerne la lecture des premiers chapitres. Au début du roman, nous suivons les personnages individuellement, sauf qu’on passe d’un personnage à l’autre juste avec un changement de paragraphe. J’étais donc un peu perdue, surtout que je ne connaissais pas encore bien les personnages. Un petit sous-titre avec la nom ou le pays m’aurait sans doute aidé.
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Pour conclure, j’ai été très agréablement surprise par ce roman ! Avec ses 120 pages, j’avais peur de ne pas avoir le temps de bien rentrer dedans, mais non, j’ai bien accroché dès le début. Le tome 2 est d’ailleurs en préparation et je suis donc vraiment curieuse de connaitre la suite 😀 C’est un roman que je recommanderais plutôt aux adolescents mais il pourra évidemment se lire par des adultes.
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