Lecture : La Geste de l’invincible guerrier – Louis d’Arempière ⭐⭐⭐⭐⭐
Coucou tout le monde ! Et oui, je sais, encore un article lecture. Mais en ce moment, c’est vrai que je lis pas mal, et j’aime partager cette passion qui m’anime depuis toujours. Cette fois-ci, je vais vous parler d’un tout nouveau roman que j’ai reçu de la part de Librinova : « La Geste de l’invincible guerrier » de Louis d’Arempière, un historien passionné de légendes et de contes anciens.
Avant que vous vous posiez la question, c’est bien « LA Geste » et non « LE Geste ». Je vous avoue que j’ai failli me faire avoir et que j’avais dû me renseigner sur ce qu’est une geste : il s’agit d’un récit narrant les hauts faits de quelqu’un. Au Moyen-Age, la geste se présentait sous la forme d’un ensemble de longs poèmes chantés.

Alors que la peur inspirée par sa brutalité l’emporte partout, un seul seigneur se risque malgré tout à engager Morgrave : Jurel, prince de Vissérone. Il lui confie une mission singulière : affronter et tuer chaque jour Alounaï, une prisonnière possédant un don de résurrection. Mais la captive est fille de prince : malgré ses quatorze ans, elle ne perd pas espoir et combat avec bravoure. Revenant à la vie après chaque mise à mort, elle contraint son bourreau à s’acquitter indéfiniment de sa besogne.
Cette surprenante adversaire pourrait-elle ébranler le meurtrier le plus endurci du pays ?
Mon avis sur « La Geste de l’invincible guerrier » de Louis d’Arempière
Dans ce roman épique ayant pris place dans une sorte d’Orient médiéval mais un rien fantastique, nous suivons Morgrave dit « Brûle-cités ». En effet, cette homme est doté d’une grande force mais surtout d’une peau aussi dure que celle d’un rhinocéros. Il est donc invincible aux yeux de tous (et des siens). Un jour, un seigneur lui confie une étrange mission : tuer chaque jour pendant 30 ans la jeune princesse Alounaï qui ressuscite chaque fois qu’elle est tuée (et qui est donc tout autant invincible, dans un autre genre). Il aimerait en fait la faire souffrir autant que ce que le père d’Alounaï l’a fait souffrir dans ses geôles.
« Peu de cités m’accueillent de bonne grâce et celles qui le font finissent par le regretter. Le peuple me prend en haine et le prince décide de me chasser. Alors je le tue, je brûle sa ville et mon voyage reprend. »
Morgrave
En lisant les premières pages, j’ai eu peur que ce roman soit trop violent pour moi. Car Morgrave n’est pas tendre et ses premiers combats et mises à mort sont décrits de manière assez précise. Mais au final, heureusement, ce n’est pas comme ça tout au long du livre. Évidemment, Alounaï meure chaque jour mais ce n’est pas toujours décrit trop précisément. Après, si vous êtes sensibles de ce genre de choses, faites attention.

Alors comme ça, on pourrait se dire que l’histoire doit être monotone s’il se passe la même chose chaque jour. Mais détrompez-vous. Au fil des jours, Alounaï va essayer de se lier au guerrier, afin qu’il la fasse moins souffrir, mais aussi pour avoir une compagnie. On voit donc au fil du temps l’évolution de la relation entre cette jeune princesse brave mais inoffensive malgré son don, et le guerrier sanguinaire qui ne ressent rien. J’ai trouvé cet aspect là intéressant et bien développé.
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Et ce n’est pas seulement cette relation que nous voyons évoluer, mais aussi celle que Morgrave entretient avec la mort. Petit à petit (je ne vous dis pas pourquoi), cet aspect de brute sanguinaire va s’effacer et laisser entrevoir quelqu’un de plus humain. Ça en est même émouvant sur la fin, car finalement on s’attache aux personnages au fil des pages.
Du coup, même si au début, j’appréhendais un peu à cause des scènes de combat, je me suis retrouvée à la fin à vouloir toujours savoir davantage. Donc, si les combats mortels ne vous dérangent pas plus que ça, je vous conseille ce nouveau roman, sorti depuis même pas deux mois.

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